Dans les établissements du second degré, les vies scolaires suffoquent !
Les assistant·e·s d’éducation (AED) voient leurs conditions de travail se dégrader en raison de la mise en place du protocole sanitaire.
Face à la hausse du nombre d’élèves dans les établissements, leurs effectifs sont insuffisants, ce qui pèsent déjà sur le quotidien des équipes de vie scolaire. Mais avec la crise sanitaire et le protocole qui en découle, de nombreuses nouvelles tâches complexifient et alourdissent leur travail : vérification du respect du port du masque par les élèves, gestion des flux d’élèves, gestion stakhanoviste de la demie-pension et des internats, etc.
Et ceci dans le même temps et avec les mêmes effectifs. Les AED sont sous tension, à tel point qu’ils et elles réduisent leur pause méridienne, voire s’en privent pour continuer à assurer leurs missions.
Les AED connaissaient déjà la précarité, avec des contrats à durée déterminée, trop souvent non renouvelés au bon vouloir des chef·fe·s d’établissement, ils et elles ne sont pas remplacé·e·s, ne touchent pas la prime REP/REP+ accordées pourtant aux enseignant·e·s de ces mêmes établissements… On détériore encore leur quotidien professionnel.
Les assistant·e·s d’éducation font partie des équipes pédagogiques, ils et elles assurent des missions indispensables au bon fonctionnement des établissements du second degré.
Les AED doivent sortir de la précarité et leurs conditions de travail doivent s’améliorer, ce qui nécessite de procéder à des recrutements.
Sud Education appelle, avec l’intersyndicale, à un rassemblement le
MERCREDI 14 OCTOBRE à 14h30 devant le rectorat
pour réclamer une amélioration de la situation des AED.