Mettre en place une nouvelle hiérarchie dans le premier degré ne correspond pas du tout à la demande des personnels et ne répond pas aux besoins des écoles. Il s’agit d’une mesure idéologique, que rien ne justifie hormis la volonté d’un gouvernement bien décidé à mettre au pas les enseignant·es.
Avec la proposition de loi Rilhac et les annonces faites par Macron à Marseille voici quelles pourraient être les nouvelles missions des directeurs et directrices :
Planifier : fixer la répartition des 108h annualisées pour toute l’équipe
Programmer : imposer les formations au sein de l’école
Recruter : recruter directement les enseignant·es sur des « postes à profil »
Décider : émettre un avis lors des rendez-vous de carrière
Évaluer : décider des maintiens et des passages anticipés, même contre l’avis des collègues
Gratifier : distribuer des primes en fonction de « missions particulières »
Rapporter : rendre toujours plus de comptes à la hiérarchie, remplir encore plus de documents administratifs
Encadrer : faire partie des « cadres » et devoir faire appliquer les directives ministérielle
Mettre en place une nouvelle hiérarchie dans le premier degré ne correspond pas du tout à la demande des personnels et ne répond pas aux besoins des écoles. Il s’agit d’une mesure idéologique, que rien ne justifie hormis la volonté d’un gouvernement bien décidé à mettre au pas les enseignant·es.
Vous trouverez dans le dossier ci-dessous le matériel de mobilisation de SUD éducation :
Diaporama de présentation de la loi Rilhac :