Après s’être attaqué à Nantes révoltée, puis à des associations de solidarité avec les palestinien-nes, il semble que le ministère de l’intérieur ait décidé d’enclencher la dissolution du Groupe Antifasciste Lyon et environs (GALE).
Alors que la priorité devrait être de résolument s’attaquer à la violence fasciste qui gangrène le pays dans une campagne présidentielle où les thématiques racistes et xénophobes ont largement droit de cité, Darmanin s’en prend donc à un collectif qui lutte contre l’extrême droite
Nous constatons à travers cette procédure uniquement politique que la répression, notamment à Lyon, n’est dirigée que dans un sens.
Rien n’est fait contre les locaux des ex-identitaires.
Rien n’est fait à la suite des attaques fascistes qui, outre des dégradations laissent des blessé-es après leur passage. Ces attaques, planifiées, préparées et organisées, se font en nombre, sous forme « commando » et visent au saccage. Citons pour l’exemple l’attaque le 20 mars 2021 de la librairie « La plume noire » par une bande de 40 fascistes ou celle du 28 juin 2021 à l’encontre de personnes réunies dans un bar pour suivre un match de l’équipe de France de football lors de l’Euro.
Le gouvernement choisit de s’attaquer aux antifascistes à l’heure où il n’y a jamais eu autant de violences commises par des individus et des groupes d’extrême droite.
Nous apportons tout notre soutien aux militantEs antifascistes du GALE.
Paris, le 21 mars 2022