Jeudi 9 janvier, l’intersyndicale appelait à un rassemblement contre la répression syndicale à Saint-Etienne, suite à la répression qui frappe notre collègue de la CGT Educ’Action 42. Pour rappel, notre collègue subit une sanction administrative totalement infondée : un déplacement d’office de l’établissement dans lequel il exerce depuis 20 ans !
Une délégation de sud educ 69 était présente au rassemblement.
On vous glisse ici la prise de parole de Sud Education Loire : Nous sommes choqués et révoltés par la décision du recteur concernant le sort réservé à nos camarades de la CGT éducation. Cette décision ne peut être comprise que comme un acte de répression qui s’abat sur des collègues et des camarades, des militants syndicalistes. Le conseil d’administration est un lieu de décision mais aussi de débat. le rôle des élus ne peut être limité à l’enregistrement des décisions de la direction. Il nous semble essentiel pour le service public d’éducation que cet espace reste démocratique. D’autre part les expressions syndicales par voies de presses sont une garanti et une condition de l’exercice démocratique.
Cette criminalisation des oppositions est inacceptable !
Nous dénonçons l’acharnement car c’est bien ça dont il est question que subissent Patrick Chapat et Sylvain Terrat. Nous réaffirmons que ces sanctions disproportionnées sont injustifié cible bien 2 camarades qui n’ont fait que s’exprimer dans le cadre de leur fonction d’élus du personnel.
Nous dénonçons l’opacité de la prise de sanction et demandons l’abandon de celle-ci.
Le fait que Patrice soit remplacé dans son rôle de professeur par un contractuel est significatif d’une politique de gestion des personnels que nous dénonçons. Nous assistons actuellement à une systématisation des réactions autoritaires de l’État qui tend à criminaliser toutes les oppositions ou expression qui n’irait pas dans son sens. L’Etat que vous représentez porte à travers la décision de monsieur le recteur une lourde responsabilité en mettant Patrick Chapat dans cette situation qui met en danger sa santé mentale et physique et qui remet en cause l’exercice du droit syndical.
Dans le cadre de ces mandats SUD éducation Loire continuera à lutter contre ces agissements périlleux qui mettent en danger le service public ainsi que le droit de ses personnels à travers la répression des syndicalistes. Dans le cadre de ces mandats SUD éducation Loire mettra toutes ses forces afin de se tenir au côté des camarades de la CGT juste qu’au bout et par toutes les modalités nécessaire. Une question : qu’allez vous faire ?
Le même jour, la preuve que la lutte paye, notre camarade de Sud Education 92, Kai Terada, apprenait sa victoire au tribunal administratif. En effet, il lui aussi subi une sanction déguisée en étant « muté dans l’intérêt du service » de son établissement en 2022. Ensuite, le Rectorat de Versailles avait multiplié les refus de rencontrer Kai et les attaques. Mais hier, le Tribunal administratif a enjoint le Rectorat à le réintégrer à Joliot-Curie (son établissement d’origine) et à lui verser 1800 euros de dommages et intérêts !
Continuons la lutte, pour soutenir les réprimé-es ! Non à la répression syndicale et au management autoritaire !