Un an après le premier épisode de confinement, qu’en est-il aujourd’hui ?
La situation des hôpitaux est toujours aussi critique. Malgré les messages gouvernementaux, les suppressions de lits continuent et plus généralement un manque de tout (personnel, vaccins et tests).
Dans les entreprises, la situation pour les salariés est catastrophique. Le gouvernement a mis sur la table des sommes importantes pour accompagner une partie de l’économie. Mais aucune contrepartie sur l’emploi a été demandée aux entreprises. Par conséquence, le patronat l’utilise comme une nouvelle opportunité de casser encore plus les droits de travailleuses et des travailleurs (faillites
frauduleuses, baisse des salaires, suppressions d’emplois, remise en cause des accords collectifs porteurs d’acquis sociaux, etc.). Pour autant, l’argent donné massivement aux entreprises provoque une augmentation forte de la dette qui serait payée par les citoyens et pendant longtemps !
Nous ne pouvons accepter une société qui privatise les bénéfices tout en socialisant les pertes.
Pour les plus précaires, la hausse de la pauvreté, notamment chez les plus jeunes, est exacerbée depuis le début de la crise sanitaire.
Ce printemps s’annonce riche en revendications : celle de pouvoir être vacciné et soigné, celle de pouvoir vivre dignement de son salaire et de sa retraite, celle d’être logé décemment, de bénéficier de plus de services publics en proximité, celle d’un emploi pérenne, celle de retrouver le chemin de la liberté, de la culture et des loisirs.
Face à une crise qui aujourd’hui est autant sanitaire que sociale et environnementale ; pour les organisations CGT, FSU, Solidaires, CNT, CNT-SO et UNEF du Rhône, il est temps de changer de cap ! À une crise internationale, il faut une réponse internationale ! Un accès pour tous à des bonnes conditions sanitaires (gratuité, suppression des brevets sur les vaccins et disponibilité de ceux-ci à
l’échelle planétaire) est essentiel et doit s’accompagner par d’un renforcement des droits des travailleurs sans mise en concurrence entre ceux-ci.
Il y a 150 ans, les communes à travers la France et tout particulièrement les Communes de Lyon ont été déclarées pour lutter contre un gouvernement qui prenait des décisions seul contre le peuple. La situation n’a que peu changé et la citation de Jean Jaurès est toujours d’actualité : « La Commune fut dans son essence la première grande bataille rangée du Travail contre le Capital ».
Malheureusement,dans le monde et tout particulièrement à Lyon, nous subissons également une montée du fascisme et ses attaques contre le mouvement social (attaque de militants et de locaux). À cela, nous répondrons toujours par plus de démocratie et d’émancipation tout en dénonçant les idées haineuses et l’impunité
de ces groupes fascistes.
Mettons nos luttes en commun et à l’occasion du 1er mai 2021, créons les conditions d’une journée de lutte internationale pour les droits de tous les travailleurs !
L’intersyndicale du Rhône CGT, FSU, Solidaires, CNT, CNT-SO et UNEF appelle à participer massivement à la manifestation du 1er mai, à 10h30 au départ de la Place Jean Macé, jusqu’à la place Bellecour.
D’autres choix sont possibles. Allons ensemble, chercher ce qui nous est dû !